Baker Tilly - La consolidation, outil de pilotage des groupes
Communiqué de presse 28 juillet 2014 |
|||
La consolidation, outil de pilotage des groupes, petits et grands La consolidation des comptes est une obligation légale pour les groupes atteignant certains seuils. Cette technique est également un excellent moyen pour donner une vision économique globale du groupe, aussi bien à destination des tiers que de la direction. Tous les groupes sont concernés, quelle que soit leur taille, y compris des petits groupes de deux ou trois PME. Dans ce contexte, faire appel à un expert en la matière ne présente que des avantages. Myriam Denis, directrice associée responsable du pôle Conseil assistance à direction financière chez Baker Tilly France, explique les enjeux. Tous les groupes qui atteignent deux des trois critères suivants : 15 millions d'euros pour le total de bilan, 30 millions d'euros de chiffre d'affaires, 250 salariés, doivent présenter des comptes consolidés. Cela consiste à agréger les comptabilités de chacune des sociétés qui composent ce groupe en opérant des retraitements afin de disposer d'une vision globale. Pour cette raison, des groupes plus petits, non soumis à cette obligation légale, ont tout intérêt à consolider leurs comptes pour avoir malgré tout une vision globale objective. > Une meilleure approche économique des groupes que les seuls comptes sociaux Techniquement et schématiquement, la consolidation permet dans un premier temps d'éliminer les opérations intra-groupes qui ne constituent pas de réels flux au regard de l'extérieur : revenus (chiffre d'affaires), charges (refacturations de personnel, management fees...) et autres plus ou moins-values internes au groupe. De plus, elle permet, par le biais de retraitements, d'harmoniser les règles et les principes dans l'ensemble du groupe, ce qui est très important notamment pour les filiales étrangères ou dans un environnement économique international. Ces éliminations et ces retraitements permettent ainsi de retrouver une homogénéité d'appréciation de la situation réelle d'un groupe, de disposer d'une vision globale de sa performance, de l'endettement réel, indépendamment des contraintes législatives et comptables locales. Au-delà du groupe, ils permettent également d'avoir une vision plus économique des performances de chacune des entités du groupe. Ainsi, par exemple, le retraitement des contrats de crédit-bail contribue à améliorer le résultat d'exploitation et à avoir une juste vision de l'endettement réel, la prise en compte du factoring permet d'avoir le niveau exact des créances, les amortissements économiques améliorent la vision des besoins réels en investissements futurs... > Au-delà des obligations légales, l'établissement des comptes consolidés est une véritable nécessité Les comptes consolidés répondent en effet à des objectifs et intérêts multiples : Des comptes garants d'une vision et gestion « groupe » Au-delà de l'aspect légal, les comptes consolidés d'un groupe s'appuient sur des exigences juridiques et fiscales. Ces exigences se traduisent entre autres dans les comptes consolidés au niveau de la trésorerie, des impôts, de la politique tarifaire... Dans ce contexte, la réalisation de comptes consolidés présente un double avantage. En amont, les remontées récurrentes nécessaires à l'établissement de comptes ou de reportings consolidés sont autant de sources d'information à exploiter, à analyser. En aval, une revue analytique fine des comptes consolidés est un atout considérable permettant ainsi de mieux comprendre les enjeux propres à chaque entité du groupe, à sa contribution au groupe. Cette analyse peut s'appuyer sur un impératif « légal » d'annexes extrêmement détaillées (notamment en IFRS) qui nécessitent donc une collecte de multiples éléments pertinents liés, par exemple, à l'endettement, au risque de change, aux conditions des emprunts, aux engagements hors bilan, à l'environnement, au développement, aux contributions par pays et par business units, etc. En ce sens, l'élaboration des comptes consolidés permet de créer un lien entre les services financiers et les services opérationnels de chaque entité du groupe. Ils permettent de sensibiliser les uns et les autres, de faire en sorte que les financiers comprennent mieux le métier de chaque entreprise sur le terrain, et que les opérationnels, pour leur part, intègrent les contraintes financières et de reporting et en voient tout l'intérêt. Un outil pour améliorer la gouvernance et piloter le groupe plus efficacement Lorsqu'un groupe réalise une consolidation, son siège est légitime pour obtenir des informations détaillées et fréquentes non seulement financières mais aussi opérationnelles ; et il dispose par ailleurs d'outils fiables pour en tirer des indicateurs, tableaux de bord... Correctement exploités, les comptes consolidés contribuent donc fortement à disposer d'une approche économique du groupe et à mieux le piloter. Ainsi, ceux-ci peuvent fournir des éléments pour optimiser la trésorerie ou les impôts (schémas d'intégration fiscale) au niveau du groupe, permettre d'étayer les politiques de prix de transferts internes au groupe ou de valider la mise en œuvre des cash pooling (gestion centralisée de la trésorerie avec des enjeux tels que les problèmes de rapatriement de liquidités). Autant d'enjeux très importants au niveau des groupes qui permettent également d'avoir une meilleure compréhension de chaque entité. Il n'est en effet pas rare que les groupes manquent d'outils de gouvernance « multi-filiales », globalisés. Or, l'élaboration des comptes consolidés implique des échanges plus étroits, plus récurrents, entre le siège et les filiales. En ce sens, la consolidation permet aux dirigeants d'améliorer cette gouvernance car ils disposent d'une meilleure analyse de leurs filiales. Un exemple parmi d'autres : si la stratégie groupe consiste à réduire les délais de crédit clients, le besoin en fonds de roulement, et que ces directives n'ont pas été suivies, la consolidation fera très rapidement ressortir ces écarts entité par entité. Le fait d'établir les comptes consolidés, qui amèneront à comprendre le fonctionnement des filiales, donnera des outils au management pour mieux orienter les directions locales, pour être plus précis et plus argumenté dans ses demandes. La consolidation est donc un allié indispensable d'un contrôle interne de qualité par la mise en œuvre de procédures et de process financiers pertinents. Des comptes au service du financement du groupe : actionnaires, investisseurs et banquiers demandeurs Pour les groupes qui ne sont pas soumis à une obligation légale, la consolidation peut être réalisée de manière volontaire pour répondre à un besoin spécifique. Les actionnaires sont les premiers intéressés, notamment les fonds d'investissement qui entrent dans le capital et qui exigent d'avoir une vision globale, économique du groupe, et des données financières régulières (reportings groupe, consolidations trimestrielles...). Les banquiers sont eux aussi très demandeurs, car ces retraitements peuvent avoir des incidences sur le chiffre d'affaires, les capitaux propres et l'endettement net, trois ratios qu'ils analysent de très près, de même que les investisseurs. Le groupe a ainsi tout intérêt à pouvoir présenter des comptes consolidés même s'il n'y est pas contraint légalement, par exemple pour démontrer au banquier que le taux d'endettement est moins élevé que ce qu'il pouvait penser au premier abord, ou pour prouver à l'investisseur que son activité se développe, que le retour sur investissement est bon... Cela confère un gage de sérieux et de maîtrise du groupe, qui se retrouve ainsi dans une meilleure position de négociation notamment pour l'obtention d'un financement, la détermination de covenants bancaires réalistes et pertinents, etc. Une obligation dans le cadre de la stratégie de développement Toute opération de restructuration, tout changement au niveau du capital, événements fréquents à l'échelle d'un groupe, entraînent un besoin de valorisation de tout ou partie du groupe. Cette évaluation est facilitée par l'existence de comptes consolidés qui impliquent notamment une valorisation aux valeurs réelles lors de la constitution du groupe ou l'entrée d'une nouvelle entité. Les diligences relatives aux comptes consolidés peuvent aussi venir en support à cette évaluation car elles requièrent par exemple de faire des revues de business plan dans le cadre des tests de dépréciation des écarts d'acquisition. Les règles comptables appliquées en consolidation contribuent aussi à cette approche « évaluation » du groupe, reposant davantage sur une approche économique, notamment en IFRS (notion de juste valeur, d'évaluation revue périodiquement des actifs...). > Le regard extérieur d'un expert en consolidation est irremplaçable Un consultant externe est une garantie multi-risques La consolidation est une expertise bien spécifique. Techniquement d'abord. Montages financiers, fusions à l'envers (l'absorbé absorbe), TUP (transmission universelle du patrimoine), engagement de rachat vis-à-vis des minoritaires, prises de participation avec des schémas complexes, autant d'opérations exigeantes, avec des contraintes et des délais particuliers. Un expert extérieur, qui est imprégné de cette culture et en veille technique permanente, pourra utilement assister une direction financière qui évitera ainsi de gaspiller du temps à se former sur un point technique qu'elle n'aura peut-être à traiter qu'une seule fois. Sans parler, pour les groupes plus importants, de l'obligation de présenter des comptes consolidés selon les normes IFRS avec, chaque année, des nouveautés ou des schémas comptables qui peuvent être très différents de ceux admis localement. La consolidation peut également s'avérer complexe à aborder par rapport à la réalité opérationnelle, dans le sens où il y a sujet à interprétations, à hypothèses, sur des thèmes pouvant avoir des conséquences financières conséquentes. De même, un nombre important de filiales démultiplie les problématiques. Un regard transversal extérieur est une garantie supplémentaire d'objectivité, d'identification d'incohérences et de problèmes variés. Il permet de rendre des arbitrages étayés et documentés (options retenues, calculs d'impact...) et de mettre en place des bonnes pratiques. La consolidation est également soumise à un calendrier précis, strict et souvent très contraignant (arrivant en bout de chaîne) s'accompagnant de goulots d'étranglement (réalisation des annexes), de surcharge d'activité sur certaines périodes très courtes. L'expert externe apparaît donc comme une ressource ponctuelle bienvenue et rentable (coût ponctuel, forte valeur ajoutée). Ainsi, un expert extérieur sera le garant non seulement de la veille technologique (évolution des référentiels, interprétations...) mais il apportera aussi, outre son expertise technique en consolidation, ses connaissances des spécificités pays, car il est habitué à travailler en environnement multi-pays. Un tandem financier(s) interne(s) / expert extérieur très efficace Un groupe peut ainsi faire le choix d'externaliser totalement sa consolidation. Cela peut notamment être le cas pour les groupes dont la taille ne justifie pas l'intégration d'un spécialiste, ni l'investissement dans un outil de consolidation. Dans tous les cas, un recours ponctuel, y compris de manière récurrente, à un spécialiste extérieur permet de déléguer le traitement de points techniques hautement spécialisés qui peuvent être gérés de manière autonome comme par exemple la comptabilisation des IFC - indemnités de fin de carrière -, la réalisation de la preuve d'impôt, des tableaux de flux de financement... Cette expertise technique est également sollicitée lors d'opérations complexes, d'environnement compliqué, de structuration d'une nouvelle organisation... autant de situations où le consultant externe apporte une forte valeur ajoutée. Autre avantage, il n'est pas rare qu'un intervenant extérieur, en sachant faire tomber les réticences ou en se positionnant comme un nouveau relais d'information de la direction générale, obtienne plus facilement des informations de la part des opérationnels. Enfin, il pourra aider la direction financière à mieux communiquer avec ses commissaires aux comptes, voire avec les institutions représentatives du personnel. En sa qualité d'expert, et à condition de ne pas trop s'immiscer, de rester à sa juste place, de garder son libre arbitre, de faire preuve de diplomatie et d'objectivité, il pourra contribuer à instaurer un climat de confiance. Ainsi, sous réserve qu'au préalable à toute intervention extérieure, la direction ait bien expliqué le rôle de l'expert à toutes les équipes et l'ait positionné comme un véritable partenaire, entre gouvernance légitime du groupe et objectivité du conseil externe, un tandem consolideurs internes - consultants externes permet de garder le cap au juste prix. Ce duo pilote / copilote percutant et stimulant est un gage de qualité. Il permet de répartir les tâches dans la durée, d'avoir la tête et les jambes. Contact presse : · Cordiane : Nicole Coiffard Tél : 01 39 62 33 42 · Baker Tilly France : Olivia Ponsonnet - 76/78 avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris Tél : 01 42 89 44 43
|
-