Veolia environnement : résultats semestriels 2024
VEOLIA ENVIRONNEMENT : RÉSULTATS SEMESTRIELS 2024
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Regulatory News:
Veolia Environnement (Paris:VIE):
Estelle Brachlianoff, Directrice générale du Groupe, a déclaré :
“À mi-année, Veolia affiche une performance très solide et parfaitement alignée avec les priorités du programme stratégique GreenUp que nous venons de lancer. L’EBITDA a progressé de +5,7 %1 et le résultat net courant de +15,2 %2, conforme à nos attentes. Ces excellents résultats reflètent notre dynamisme commercial et notre excellence opérationnelle, ainsi que la vitalité de la demande qui se traduit par une bonne progression de nos niveaux d’activités dans l’eau et les déchets. La combinaison unique des activités eau / énergie / déchet pour offrir des solutions performantes et innovantes à nos clients a une nouvelle fois été clé pour nos succès commerciaux, comme en témoignent les exemples de Saint-Fons en France ou de la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, deux contrats importants de stations d’épuration d’eau usée pour lesquels nos savoir-faire dans l’énergie ont été clé.
Au cours de ce semestre, nous avons également poursuivi la transformation de notre portefeuille d’activités en lien avec notre plan stratégique, en cédant des actifs non stratégiques pour un montant cumulé de plus d'un milliard d'euros, et réinvesti parallèlement dans de nouvelles acquisitions créatrices de valeur dans des activités prioritaires.
Nous nous attendons à ce que ces tendances positives se poursuivent au second semestre, ce qui nous permet de confirmer pleinement tous nos objectifs pour l'ensemble de l'année.”
Détail des chiffres clés au 30 juin 2024
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s'élève à 22 141 millions d’euros au 30 juin 2024, contre 22 755 millions d’euros au 30 juin 2023. Il varie de +0,4 % à périmètre et change constants et de +4,4 % hors effet prix des énergies qui impacte majoritairement l'Europe hors France.
L’évolution du chiffre d’affaires par effet se décompose comme suit :
- L’effet change ressort à -442 millions d’euros (-1,9 %) et reflète principalement la variation des devises argentine, chilienne et tchèque, partiellement compensée par une appréciation sur la devise polonaise3.
- L’effet périmètre de -260 millions d’euros (-1,1 %) comprend principalement l’impact de la cession de la SADE en date du 29 février 2024, l'acquisition de Hofmann (Allemagne) au premier trimestre 2024, et l'entrée de périmètre de la Lydec (Maroc) en date du 25 janvier 2023.
- L’impact des commodités (correspondant à l'évolution des prix des énergies et des recyclats) s’élève à -915 millions d’euros (-4,0 %), sous l’effet de la baisse des tarifs des énergies (-917 millions d'euros), principalement en Europe centrale et orientale, avec un effet quasi neutre des prix des recyclats (+2 millions d'euros).
- L’effet climat s’élève à -143 millions d’euros (-0,6 %), essentiellement en Europe centrale et orientale, dont l’activité énergie subit l’impact d’un hiver plus doux qu’en 2023.
- La croissance intrinsèque est portée par des effets commerces et prix positifs. L’effet Commerce / Volumes / Travaux s’élève à +355 millions d’euros (+1,6 %), porté par une bonne dynamique commerciale, des volumes d'eau bien orientés, la progression des travaux réalisés, ainsi que par la croissance des activités Technologies de l'Eau. Les effets prix favorables représentent +790 millions d’euros (+3,5 %) et sont principalement liés aux révisions tarifaires évaluées à +5,3 % dans les déchets, et +4,2 % dans l’eau.
Le chiffre d’affaires au 30 juin 2024 est en progression sur l’ensemble des segments opérationnels par rapport au 30 juin 2023
Par rapport au 30 juin 2023, le chiffre d’affaires au 30 juin 2024 varie de +0,4 % à périmètre et change constants. Il est en forte progression sur le segment des Technologies de l'Eau, en croissance soutenue sur le segment Reste du monde et en croissance modérée sur la France et Déchets Spéciaux Europe, alors qu'il diminue sur le segment Europe hors France en raison de la baisse des prix de l'énergie comparativement à 2023.
Le chiffre d’affaires de France et déchets spéciaux Europe s’élève à 4 531 millions d’euros et affiche une croissance de +2,9 % à périmètre et change constants comparé au 30 juin 2023.
- Le chiffre d’affaires de l’Eau France de 1 492 millions d'euros progresse de +4,5 % à périmètre et change constants, principalement grâce à l’effet positif des révisions tarifaires de +4,6 %, minoré de l’effet volumes, en baisse de -0,5 %.
- Le chiffre d’affaires de l'activité Déchets France s'élève à 1 482 millions d'euros et augmente de +2,0 % à périmètre et change constants en raison de l'effet positif des indexations et révisions tarifaires et malgré des volumes en légère augmentation tout en maintenant une sélectivité commerciale.
- Le chiffre d’affaires de l'activité Déchets spéciaux Europe s'élève à 1 114 millions d'euros, en augmentation de +7,1 % à périmètre et change constants, sous l’effet de l'augmentation des tarifs dans les activités de traitement des déchets dangereux et les activités de maintenance assainissement, qui compense l'effet de la baisse du cours des huiles. Les volumes du premier semestre sont globalement résilients par rapport à 2023.
Le chiffre d’affaires de l’Europe hors France atteint 9 252 millions d’euros au 30 juin 2024, en variation organique de -7,7 %, en raison de la baisse des prix des énergies comparativement à 2023. Hors effet prix des énergies, le chiffre d'affaires augmente de +1,4 %.
- En Europe centrale et orientale, le chiffre d’affaires s’établit à 5 412 millions d’euros, en baisse de -13,3 % à périmètre et change constants, fortement obéré par la baisse du prix des énergies, et dans une moindre mesure par un effet climat défavorable (-136 millions d'euros) en raison d'un hiver plus doux que l'année dernière.
- En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 2 094 millions d’euros progresse de +3,5 % à périmètre et change constants. Cette augmentation s'explique principalement par l'évolution du chiffre d'affaires au Royaume-Uni, en hausse de +4,0 % à périmètre et change constants, principalement sur l'activité déchets qui bénéficie de l'indexation des tarifs et de la hausse des volumes traités notamment en incinération grâce à une très bonne disponibilité des outils.
- En Ibérie, le chiffre d’affaires s'élève à 1 279 millions d'euros, en hausse de +1,1 % à périmètre et change constants. Les activités eau bénéficient principalement des hausses tarifaires et subissent des volumes en légère baisse ; les activités énergie sont impactées par la baisse des prix.
- L'Italie génère un chiffre d'affaires de 467 millions d'euros, en diminution de -6,7 % à périmètre et change constants, principalement en raison de la baisse des prix de l'énergie, sans impact sur la marge du fait de la baisse parallèle des coûts d'achat de l'énergie.
Le chiffre d’affaires du Reste du monde atteint 5 956 millions d’euros, en croissance organique de +6,5 %, en progression sur l’ensemble des géographies, hors Asie.
- Le chiffre d’affaires s'élève à 945 millions d'euros en Amérique latine et augmente de +25,9 % à périmètre et change constants. Il est porté notamment par de bons volumes de déchets, particulièrement au Brésil et en Colombie, l'effet des révisions tarifaires sur les activités eau au Chili et l'impact de l’hyperinflation qui affecte l’Argentine (compensée par ailleurs par la dévaluation du peso argentin).
- En Afrique Moyen-Orient, l’activité produit 1 102 millions d'euros de chiffre d'affaires, en augmentation de +4,1 % à périmètre et change constants, tirée principalement par la croissance des services énergétiques au Moyen-Orient, ainsi que par la progression de l'activité au Maroc.
- En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires s’établit à 1 683 millions d’euros, en hausse de +2,6 % à périmètre et change constants. L'activité Déchets dangereux affiche une bonne dynamique, portée par des augmentations tarifaires et une bonne activité commerciale. L'activité Eau bénéficie de hausses tarifaires, ainsi que de volumes bien orientés sur l'activité « eau régulée ».
- Le chiffre d’affaires en Asie s'élève à 1 202 millions d'euros, en baisse de -1,3 % à périmètre et change constants, principalement en raison d'une activité inférieure des usines de traitement de déchets dangereux en Chine et en Inde. Ces effets sont partiellement compensés par une bonne dynamique commerciale dans l'efficacité énergétique à Hong Kong et dans l'eau au Japon.
- Dans le Pacifique, le chiffre d’affaires de 1 025 millions d'euros est en hausse de +6,5 % à périmètre et change constants, principalement grâce à l'effet des révisions tarifaires et des volumes de déchets traités en augmentation, ainsi qu'à une bonne dynamique de la maintenance industrielle.
L’activité Technologies de l’Eau génère un chiffre d'affaires de 2 398 millions d'euros, en progression de +15,5 % à périmètre et change constants, portée par la croissance de WTS dans les activités Systèmes d'Ingénierie et Solutions Chimiques, ainsi que par la croissance de VWT dans ses activités Projets.
La croissance organique du chiffre d’affaires par métier par rapport au 30 juin 2023 s’est établie de la façon suivante :
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Le chiffre d’affaires de l’activité Eau progresse de +6,4 % à périmètre et change constants, à 8 798 millions d’euros, portée par la hausse de l'activité Eau exploitation (+3,6 % à périmètre et change constants) et la croissance des activités Technologie et Construction (+12,6 % à périmètre et change constants).
- L’Eau Exploitation progresse de +3,6 % à périmètre et change constants, à 6 236 millions d’euros, avec des hausses tarifaires sur l'ensemble des géographies, un bon niveau d'activité travaux et des volumes bien orientés principalement en Europe centrale et orientale (+2,6 %), aux États-Unis (+1,3 %), au Chili (+0,9 %) qui compensent les baisses en France (-0,5 %), en raison d’un printemps pluvieux, et en Espagne (-0,6 %) en raison des restrictions dues à la sécheresse.
- Le chiffre d’affaires Technologie et Construction est en progression de +12,6 % à périmètre et change constants, à 2 563 millions d’euros, porté principalement par les activités Technologies de l'Eau.
- Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets progresse de +6,4 % à périmètre et change constants, à 7 728 millions d’euros. Il bénéficie de révisions tarifaires favorables (+5,0 %). Le prix des matières recyclées est reparti à la hausse à partir d’avril 2024 (principalement le papier) et est globalement stable par rapport au premier semestre 2023. L'effet commerce/volume/travaux est positif (+1,4 %), marqué par des volumes en hausse, particulièrement au Royaume-Uni et en Australie, et une hausse de l'activité déchets dangereux en dehors de l'Asie.
- Le chiffre d’affaires de l’activité Énergie s’élève à 5 615 millions d’euros et varie de -14,4 % à périmètre et change constants, en raison de la baisse des prix de l'énergie, impactée par le prix de l’électricité, alors que les tarifs de chaleur sont en hausse. L’effet climat, défavorable sur le premier semestre 2024, s’élève à -2,2 % sur le chiffre d'affaires Énergie en raison d'un hiver plus doux. Le chiffre d'affaires des services énergétiques bénéficie, lui, d'une bonne activité commerciale en Belgique, au Moyen-Orient et à Hong-Kong. Hors prix des énergies et effet climat, le chiffre d’affaires de l’énergie est en hausse de +1,4 %.
Forte croissance de l’EBITDA, à 3 266 M€ contre 3 162 M€ au 30 juin 2023, soit une croissance de +5,7 % à périmètre et change constants
L’impact change sur l’EBITDA s’élève à -95 millions d’euros (-3,0 %). Il reflète principalement la dépréciation des devises argentine, chilienne et tchèque, partiellement compensée par une appréciation de la devise polonaise4.
L’effet périmètre de +19 millions d’euros (+0,6 %) comprend principalement l’impact de l'acquisition de Hofmann (Allemagne) au premier trimestre 2024, et l’effet de l'entrée de périmètre de la Lydec (Maroc) en date du 25 janvier 2023, partiellement compensé par la cession de la SADE en date du 29 février 2024.
Des facteurs externes impactent négativement l'EBITDA :
- L'évolution des prix des commodités (énergies et matières recyclées) a un impact net défavorable sur l’EBITDA à hauteur de -39 millions d'euros (-1,2 %), lié principalement à la baisse des prix de vente de l’énergie nette de la baisse des coûts d’achat, pour -44 millions d'euros, partiellement compensé par la hausse des prix des matières recyclées (+5 millions d'euros).
- L’impact climat est de -42 millions d’euros (-1,3 %), principalement sur l’Europe centrale et orientale, affectée par un hiver plus doux qu'en 2023.
La croissance interne est portée par des effets Commerce / Volumes / Travaux favorables, par les gains d'efficacité générés par le Groupe, qu'il retient à hauteur de 44 % et par les synergies dégagées suite à l’intégration de Suez.
- Les effets Commerce / Volumes / Travaux sont favorables à hauteur de +105 millions d’euros (+3,3 %) et résultent de l’effet positif sur le chiffre d’affaires.
- L'efficacité nette des gains partagés avec les clients, des renégociations de contrats et d'effets de décalage sur la répercussion des coûts génère 86 millions d’euros (+2,7 %) d'EBITDA supplémentaires au premier semestre 2024. Elle représente un taux de rétention de 44 % des gains générés par le Groupe dans le cadre du plan d'efficacité.
Les gains obtenus par le plan d’efficacité contribuent à hauteur de 194 millions d’euros au premier semestre 2024, en avance sur l'objectif fixé à 350 millions d'euros pour 2024. Le plan porte principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 68 %) et les achats (22 %), et concerne l’ensemble des géographies : la France et les déchets spéciaux Europe (22 %), l’Europe hors France (43 %), le Reste du monde (29 %), et les Technologies de l'Eau (6 %).
Les synergies réalisées suite à l’intégration de Suez s'élèvent à 71 millions d’euros. Cumulées aux synergies déjà réalisées en 2022 et 2023, elles s'élèvent à 386 millions d'euros, en avance par rapport à l'objectif de 400 millions d'euros cumulés à fin 2024, en particulier grâce aux économies d'échelles réalisées sur les achats.
Croissance de +6,6 % de l’EBIT courant à 1 730 M€, à périmètre et change constants
La progression de l’EBIT courant par rapport au 30 juin 2023 à périmètre et change constants s’élève à +111 millions d’euros (+6,6 %), et s’explique principalement par :
- une forte croissance de l’EBITDA (+180 millions d’euros à périmètre et change constants) ;
- une hausse des amortissements5 (y compris le remboursement des actifs financiers opérationnels) de -68 millions d’euros à périmètre et change constants, principalement liée à l’Europe centrale et orientale (notamment Ouzbékistan) ;
- l'impact positif du poste “provisions nettes des plus-values de cessions d'immobilisations, et d’autres” de +6 millions d’euros à périmètre et change constants ;
- une baisse de la quote-part de résultat net sur les coentreprises de -7 millions d'euros à périmètre et change constants, en raison d’un produit non récurrent au premier trimestre 2023.
L’effet change sur l’EBIT courant est négatif de -63 millions d’euros et reflète principalement la variation des devises argentine (-35 millions d’euros) et chilienne (-20 millions d'euros).
Résultat net courant de 731 M€, en forte croissance de +15,2 % à change constant
Le résultat net courant part du groupe (avant PPA de -20 millions d’euros) a atteint 731 millions d’euros au 30 juin 2024, contre 662 millions d’euros au 30 juin 2023 (+15,2 % à change constant).
- Le coût de l’endettement financier net ressort à -331 millions d’euros contre -312 millions d’euros au 30 juin 2023. Cette hausse est principalement liée à un produit non récurrent au premier semestre 2023 et à l’évolution du solde des charges financières variables et des produits de trésorerie. Le taux de financement du Groupe6 s’établit ainsi à 3,83 % ;
- Les autres revenus et charges financiers s’élèvent à -177 millions d’euros contre -120 millions d’euros au premier semestre 2023 qui avait bénéficié d’effets favorables exceptionnels en partie retournés au deuxième semestre ;
- Les plus et moins-values de cessions financières s’élèvent à +53 millions d’euros contre -3 millions d’euros et incluent principalement la plus-value de cession de la SADE ;
- Les impôts ont atteint -321 millions d’euros et reflètent la hausse du résultat courant avant impôt. Ils font ressortir un taux d'imposition de 26,2 % contre 28,0 % au premier semestre 2023 ;
- Les intérêts minoritaires se sont établis à -223 millions d’euros contre -245 millions d'euros au 30 juin 2023.
Résultat net publié part du Groupe en hausse de +24,6 %
La très forte amélioration du résultat net publié à 651 millions d’euros au 30 juin 2024 contre 523 millions d’euros au 30 juin 2023 est due à la forte croissance du résultat net courant et à la forte réduction des coûts afférents à l’acquisition et l’intégration de Suez à -13 millions d’euros contre -55 millions d’euros.
Endettement financier net maîtrisé
Le free cash-flow net avant investissements financiers et dividendes s'établit à -284 millions d'euros au 30 juin 2024 et varie de -206 millions d'euros par rapport au 30 juin 2023 (-78 millions d'euros).
L’évolution du free cash-flow net par rapport au 30 juin 2023 s'explique par :
- L’augmentation de l’EBITDA portée par la croissance organique des activités et les gains générés par les plans d’efficacité opérationnelle et commerciale ainsi que par les synergies ;
- Des investissements industriels nets de -1 722 millions d’euros, qui restent globalement au même niveau qu’au 30 juin 2023 (+1,6 %). Ils incluent notamment les projets de décarbonation en cours de réalisation en Europe centrale et orientale, ainsi que des investissements dans des projets de déchets dangereux ;
- La variation du besoin en fonds de roulement opérationnel à -998 millions d’euros, qui se dégrade de -177 millions d'euros par rapport au 30 juin 2023, impactée par des avances reçues en 2023 dans le cadre de projets dans les Technologies de l’eau et en Allemagne et de décaissements plus importants qu’en 2023 au titre d’achats de quotas de CO2 ;
- La variation des frais financiers de -157 millions d'euros par rapport au 30 juin 2023, qui provient principalement d’un produit non récurrent au premier semestre 2023.
L’endettement financier net s'établit à 19 891 millions d'euros au 30 juin 2024 contre 17 903 millions d’euros au 31 décembre 2023. Par rapport au 31 décembre 2023, la variation de l’endettement financier net s'explique principalement par les éléments suivants :
- le free cash-flow net du semestre à hauteur de -284 millions d’euros ;
- des investissements financiers nets à hauteur de -168 millions d’euros suite à l'acquisition du Groupe Hofmann GmbH et à la cession de la filiale SADE ;
- le remboursement de la dette hybride pour -209 millions d'euros, y compris coupons ;
- le versement de dividendes votés en assemblée générale mixte du 25 avril 2024 pour un montant de -895 millions d'euros ;
L’endettement financier net est par ailleurs impacté par un effet de change et de variation de juste valeur défavorable de -46 millions d’euros au 30 juin 2024.
Perspectives 2024 confirmées
Au regard des très bons résultats du 1ᵉʳ semestre 2024, la guidance 2024 est pleinement confirmée :
- Solide croissance organique(1) (2) du chiffre d’affaires
- Économies de coûts supérieures à 350 M€ auxquelles s’ajoutent de nouvelles synergies attendues pour un montant cumulé supérieur à 400 M€ fin 2024, en ligne avec l’objectif de 500 M€ cumulés
- Croissance organique(1) de l’EBITDA de +5 % à +6 %
- Résultat net courant part du groupe supérieur à 1,5 Md€(3)
- Leverage ratio attendu < 3x(3)
- Croissance du dividende en ligne avec celle du bénéfice net courant par action
(1) À périmètre et change constants / (2) Hors prix des énergies / (3) Hors PPA Suez
Perspectives GreenUp 2024-2027 confirmées
- Croissance solide du chiffre d’affaires7
- 350 M€ d’économies par an
- ≥ 8 milliards d'euros d'EBITDA en 2027
- ~ 10 % de croissance annuelle du résultat net courant sur 2023-20278
- Levier financier ≤ 3x
- Croissance du dividende en ligne avec le BNPA courant
- 4 milliards d’euros d’investissements de croissance dont 2 milliards priorisés sur 3 activités stratégiques (les boosters de croissance)
- Décarbonation : 18 millions de tonnes de CO2 effacées en 2027 (scope 4) & trajectoire de baisse des émissions compatible avec 1,5 °C de réchauffement (scope 1&2)
- Régénération : 1,5 milliard de m3 d'eau douce économisée en 2027
- Dépollution : 10 millions de tonnes de déchets dangereux et de polluants traités en 2027
Calendrier
- 17 octobre : Deep dive Water Technologies and Innovation en Hongrie
- 7 novembre : Publication des résultats du 3ᵉ trimestre 2024
À PROPOS DE VEOLIA
Le groupe Veolia a pour ambition de devenir l’entreprise de référence de la transformation écologique. Présent sur les cinq continents avec près de 218 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions utiles et concrètes pour la gestion de l’eau, des déchets et de l'énergie qui participent à changer radicalement la donne. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler. En 2023, le groupe Veolia a servi 113 millions d’habitants en eau potable et 103 millions en assainissement, produit 42 térawattheures d’énergie et valorisé 63 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires consolidé de 45,3 milliards d’euros. www.veolia.com
AVERTISSEMENT IMPORTANT
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec, pour résultat, une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passées, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l'Autorité des marchés financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorité des marchés financiers.
Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être définis différemment des indicateurs similaires publiés par d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs préparés en conformité avec les normes IFRS.
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1 À périmètre et change constants.
2 À change constant.
3 Principaux impacts change par devises : peso argentin (-327 millions d’euros), peso chilien (-68 millions d'euros), la couronne tchèque (-59 millions d’euros) et le yen japonais (-35 millions d'euros), compensés par le zloty polonais (+107 millions d'euros) et la livre sterling (+38 millions d'euros).
4 Principaux impacts de change par devises : peso argentin (-47 millions d’euros), peso chilien (-29 millions d'euros), la couronne tchèque (-16 millions d’euros), compensés par le zloty polonais (+14 millions d'euros)
5 Hors allocation du prix d'acquisition de Suez
6 Hors impact IFRS 16
7 Hors prix des énergies
8 À taux de change constant
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