IntegraGen a présenté de nouvelles données positives sur l'efficacité du biomarqueur miR-31-3p au congrès 2016 de l'ESMO (European Society of Medical Oncology)
L'expression du miR-31-3p est prédictive de l'effet des anti-EGFR sur le taux de réponse objective, la profondeur de la réponse et la réduction précoce de la taille de la tumeur, chez des patients atteints d'un cancer colorectal métastatique (CCRm) lorsqu'ils sont traités par anti-EGFR plutôt que par anti-VEGF.
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INTEGRAGEN
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IntegraGen (FR0010908723 ? ALINT ? Eligible PEA PME) (Paris:ALINT), société spécialisée dans la transformation de données issues d'échantillons biologiques en informations génomiques et en outils de diagnostic pour l'oncologie, a présenté aujourd'hui au congrès de l'ESMO qui se tient à Copenhague, de nouveaux résultats cliniques démontrant les bénéfices de son biomarqueur miR-31-3p. Les nouvelles données présentées en séance plénière démontrent que le niveau d'expression du biomarqueur miR-31-3p est prédictif des effets du traitement par anti-EGFR à la fois sur le taux de réponse objective, sur la profondeur et sur la précocité de la réponse chez les patients atteints de cancer colorectal métastatique (CCRm) KRAS sauvage. Le biomarqueur miR-31-3p identifie donc les patients pour lesquels les anti-EGFR (cetuximab) auront une meilleure efficacité que les anti-VEGF (bevacizumab).
Ces données, basées sur une analyse de l'expression du miR-31-3p dans
les tumeurs de 370 patients atteints de CCRm KRAS sauvage inclus dans
l'essai clinique FIRE-3 (AIO KRK-0306), complètent celles présentées au
congrès de l'ASCO 2016 (American Society of Clinical Oncology)
qui démontrent que les patients ayant une faible expression du miR-31-3p
ont une survie médiane supérieure d'un an et une réduction de 40% de la
mortalité lorsqu'ils sont traités par cetuximab plutôt que par
bevacizumab.
Ces résultats confirment que la mesure de l'expression
du miR-31-3p permet de définir quelle est la première ligne de
traitement la plus efficace dans le cadre d'une prise en charge
personnalisée des patients atteints de CCRm.
« Ces nouveaux résultats montrent que le biomarqueur miR-31-3p permet d'identifier, avant l'instauration du traitement, les patients atteints de CCRm chez qui le traitement par cetuximab aura une efficacité significativement plus importante que le traitement par bevacizumab en association au FOLFIRI », a déclaré le Professeur Pierre Laurent-Puig, de l'unité d'oncogénétique clinique de l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris, Directeur de l'Unité de recherche INSERM UMR-S 1147 de l'Université Paris Descartes et auteur de l'étude. « Pouvoir identifier en amont les patients chez qui le traitement aura une meilleure efficacité permettra aux médecins de sélectionner le traitement le plus approprié pour apporter le plus grand bénéfice clinique aux patients ».
« Nous avons démontré qu'une amélioration de la réduction précoce de la taille de la tumeur et de la profondeur de la réponse sont corrélées à l'augmentation de la durée de survie chez ces patients », a déclaré le Professeur Volker Heinemann, du Département d'oncologie médicale au Comprehensive Cancer Center de l'Hôpital universitaire Grosshadern à Munich et investigateur principal de l'étude FIRE-3. « La présente étude démontre que près de deux tiers des patients qui ont un niveau d'expression faible du marqueur ont un bénéfice en termes de durée de survie et de réponse au traitement lorsqu'ils reçoivent du cetuximab plutôt que du bevacizumab en première ligne de traitement d'un cancer colorectal métastatique ».
« Ces résultats confirment une nouvelle fois que le marqueur miR-31-3p d'IntegraGen permet de guider le choix de la biothérapie la plus appropriée en première ligne. Les données présentées en session plénière au congrès de l'ESMO démontrent de nouveau que la mesure de l'expression du miR-31-3p permet de déterminer quelle biothérapie apporte le meilleur bénéfice médical aux patients », a indiqué Bernard Courtieu, Président Directeur Général d'IntegraGen
Bernard Courtieu a également ajouté : « IntegraGen mettra ce test à disposition des cancérologues et des biologistes en 2017 à la fois en Europe et aux USA. Nous estimons que le marché potentiel pour ce marqueur s'établit à ce jour aux alentours de 100 M$ dans le monde ».
A PROPOS DE L'ÉTUDE CLINIQUE FIRE-3
FIRE-3 est une étude clinique européenne de phase III randomisée et dont le promoteur est l'Université Ludwig-Maximilians de Munich, en Allemagne. L'étude compare les effets du cetuximab ou du bevacizumab associés au FOLFIRI chez des patients atteints de CCRm stade IV non muté pour l'exon 2 de KRAS.
A PROPOS D'INTEGRAGEN
IntegraGen est une société spécialisée dans le décryptage du génome humain, et réalise des analyses pertinentes et rapidement interprétables pour des laboratoires académiques et privés. Dans l'oncologie, qui se caractérise par un dérèglement génétique des cellules cancéreuses, IntegraGen fournit aux chercheurs et aux médecins des outils universels et individualisés de guidage thérapeutique leur permettant d'adapter le traitement au profil génétique du patient.
IntegraGen compte trente-sept collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 5,6 M€ en 2015. Basée au Génopole d'Evry, IntegraGen est également implantée aux États-Unis à Cambridge, MA. IntegraGen est cotée sur Alternext de Euronext à Paris (ISIN : FR0010908723 - Mnémo : ALINT - Eligible PEA-PME).
Plus d'informations sur le site internet : www.integragen.com
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