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société :

COFACE

secteur : Banque d'affaires
lundi 12 juillet 2004 à 14h00

COFACE : Notes pays @ rating




12 juillet 2004

Coface annonce que son indice mondial(1) des risques pays continue de s'améliorer, mais de manière moins soutenue qu'au cours des derniers mois. Cette amélioration plus modérée (-1%) marque une relative stabilisation de l'environnement des affaires et du comportement de paiement des entreprises.

Le niveau des risques que représentent les pays industrialisés varie peu, celui de l'Europe occidentale restant supérieur à celui de l'Amérique du Nord et du Japon. En revanche, les risques sur les pays émergents s'améliorent légèrement (-2%), dus essentiellement au reclassement de la note de la Thaïlande (de A3 à A2), ainsi que la mise sous surveillance positive de celle de l'Afrique du Sud (A4), de l'Inde (A4) et de la Pologne (A4).

Pays d'Asie émergente : le dynamisme de la croissance, qui devrait se poursuivre, conforte la solvabilité des entreprises de la plupart des pays de la région.

- Thaïlande : reclassement en A2

- Inde (A4) : mise sous surveillance positive

- Pakistan : reclassement en C

- Philippines (A4) : mise sous surveillance négative

Nouveau membre de l'Union européenne : le dynamisme de la croissance entraîne une amélioration progressive de la solvabilité des entreprises avec, néanmoins, un niveau de risque qui demeure plus élevé qu'en Europe occidentale

- Pologne (A4) : mise sous surveillance positive

Proche et Moyen Orient : légère baisse du risque, grâce notamment aux cours élevés du pétrole, mais la région reste exposée aux tensions politiques

- Iran : reclassement en B

Amérique latine : une diminution très progressive du niveau de risque

- Paraguay: reclassement en C

Afrique : le niveau de risque, même s'il demeure élevé, s'améliore principalement en raison de la mise sous surveillance positive de l'Afrique du Sud

- Afrique du Sud (A4): mise sous surveillance positive

- Tanzanie : reclassement en B

- Kenya (C): mise sous surveillance positive

La note pays@rating estime la capacité moyenne des entreprises d'un pays à honorer leurs paiements à bonne date. Elle est issue du croisement de critères relatifs à l'environnement économique, financier et politique des entreprises avec des éléments liés à leurs comportements de paiement à cour terme (voir annexe « Méthodologie de la notation pays @rating »).

(1) L'indice mondial des risques pays est une moyenne des notes @rating pays, pondérée par le poids de chaque pays dans la production mondiale. La base de l'indice est le niveau moyen des risques mondiaux en 2000.

PaysJuin 2003Sept 2003Janv. 2004Avril 2004 Juin 2004
Reclassements     
ThaïlandeA3A3 A3A3 (+)A2
IranCCCCB
TanzanieCCCCB
PakistanDDD (+)D (+)C
ParaguayDDDD (+)C
Mises sous surveillance     
Afrique du SudA4A4A4A4A4 (+)
IndeA4A4A4A4A4 (+)
PologneA4A4A4A4A4 (+)
KenyaCCCCC (+)
PhilippinesA4A4A4A4A4 (-)


(+) : Note sous surveillance avec implication positive

(-) : Note sous surveillance avec implication négative

RECLASSEMENTS

THAILANDE : reclassement de A3 (avec implication positive) en A2, en raison de la bonne tenue de la conjoncture et de l'amélioration continue de la situation financière du pays.

La demande interne demeure le principal moteur de l'expansion, la consommation des particuliers aussi bien que l'investissement étant portés par des politiques budgétaire et monétaire accommodantes.
La bonne tenue des prix des exportations agricoles ainsi que l'amélioration de la demande nord américaine pour les produits manufacturés, profitent également à l'économie du pays.

Les entreprises bénéficient de ce contexte favorable et leur solvabilité s'améliore, comme en témoigne le faible niveau de l'indice Coface des défauts de paiement. Cependant, la question du maintien de leur compétitivité et de leur montée en gamme se pose, notamment face à la concurrence chinoise.

L'amélioration de la situation budgétaire résulte en partie, du transfert de dépenses vers des établissements financiers publics. Mais le financement de la dette publique est, en tout état de cause, assuré par l'abondante épargne locale. Le pays conserve des comptes extérieurs excédentaires et il continue à réduire son endettement extérieur (remboursement par anticipation en 2003 des prêts du FMI), tandis que la diminution de la dette à court terme se conjugue avec des réserves de change satisfaisantes. Toutefois, l'assainissement du secteur bancaire demeure insuffisant en raison de la persistance d'un niveau élevé de créances douteuses.

Le gouvernement de Thaksin Shiwanatra tarde à mettre en oeuvre certaines réformes et restructurations. S'il rencontre quelques problèmes avec la minorité musulmane, ce gouvernement jouit toujours d'un assez fort soutien populaire et semble donc assuré de remporter les élections législatives de janvier 2005.

IRAN : reclassement de C en B.

La bonne conjoncture pétrolière depuis 2000 a donné au pays les moyens d'une politique budgétaire expansionniste. Cette politique a accéléré le taux de croissance du secteur non pétrolier qui a également profité des réformes progressivement mises en oeuvre.

La situation financière de l'Iran s'est renforcée et l'endettement extérieur demeure peu élevé.

La poursuite d'une telle politique budgétaire de soutien à l'économie et le maintien à un niveau élevé des importations pourraient, en cas de baisse des prix du baril de pétrole, provoquer des déficits publics et extérieurs, qui nécessiteraient de recourir à un endettement extérieur plus important.

Le risque de surendettement demeure toutefois faible et les réserves de change constituent un gage de résistance à une éventuelle crise de liquidité.

La victoire des conservateurs aux élections législatives début 2004, à présent majoritaires dans presque toutes les institutions du pouvoir à l'exception encore de la présidence, met fin aux luttes de pouvoir institutionnelles. Cela pourrait rendre plus lisibles les politiques économiques.

Cependant, le pays est toujours exposé aux tensions régionales susceptibles de décourager les investissements. Soupçonné par ailleurs de développer un armement nucléaire, il pourrait faire l'objet de sanctions de l'ONU, ce qui aurait naturellement un impact négatif sur l'économie.

TANZANIE : reclassement de C en B.

Le pays enregistre depuis plusieurs années une croissance forte et régulière (de 5 à 6%) dans un contexte de stabilité politique. Cette stabilité qui ne devrait pas être remise en cause lors des élections de 2005 (et ce malgré quelques tensions récurrentes à Zanzibar) facilite la mise en oeuvre des réformes structurelles déjà en cours, essentiellement orientées vers la diversification. L'augmentation des investissements, dans les domaines miniers avec l'or et les secteurs énergétiques avec le gaz (mise en exploitation très prochaine du gisement le plus important d'Afrique orientale, le Songosongo), contribue à la diversification des activités économiques. Par ailleurs, le pays bénéficie aussi d'un fort potentiel touristique.

La Tanzanie qui a été admise à l'initiative réservée aux PPTE, en a atteint le point d'achèvement dès 2001.

PAKISTAN : reclassement de D (sous surveillance positive) en C en raison de l'amélioration continue de la situation financière et de la bonne tenue de la conjoncture.

La situation économique et financière continue à s'améliorer comme en témoignent une conjoncture portée par le dynamisme de la demande intérieure et les bonnes performances des comptes extérieurs. Cette amélioration est soutenue par un mouvement de réformes structurelles initié sous l'égide du FMI. Le surendettement se réduit, grâce à une hausse sensible des transferts privés, un niveau élevé de réserves de change et une notable réduction des ratios d'endettement publics due à une politique budgétaire rigoureuse. Cependant, les problèmes structurels du pays altèrent toujours les performances économiques. La spécialisation reste axée sur des biens à faible valeur ajoutée et le poids du secteur agricole soumet les résultats économiques aux aléas climatiques. Le risque politique reste élevé. La position du Président Mousharraf est fragile mais le scénario de rupture avec la stratégie pro-occidentale actuelle semble difficilement envisageable. Enfin, les relations avec l'Inde s'améliorent, les pourparlers progressant de façon notable, notamment sur l'épineuse question du Cachemire.

PARAGUAY : reclassement de D (sous surveillance positive) en C.

Le redressement du cours des matières premières et de bonnes récoltes ont permis au pays de sortir de la récession en 2003. Le développement des exportations, notamment de soja (plus de la moitié des ventes à l'étranger), ont également contribué à augmenter les excédents de la balance commerciale et, donc à enrayer la dépréciation de la monnaie locale, le guarani. En 2004, le maintien d'une forte demande mondiale de soja et un environnement régional plus porteur devraient permettre une nouvelle accélération de la croissance. L'élection en août 2003 de Nicanor Duarte Frutos à la Présidence a par ailleurs stabilisé le paysage politique du Paraguay, très instable avant cette consultation.

Néanmoins, la situation politique et financière reste très fragile. Si le pays a en effet obtenu l'aide du FMI pour refinancer une partie de sa dette et éviter ainsi un défaut de paiement, ce soutien reste subordonné à la réforme du secteur public hypertrophié et souvent corrompu.

Les tentatives passées de changement dans la fonction publique se sont toujours heurtées à une violente résistance dans un pays qui reste traditionnellement très instable.

MISES SOUS SURVEILLANCE POSITIVE

AFRIQUE DU SUD : note A4 placée sous surveillance positive.

Les perspectives de croissance se sont renforcées pour 2004 (3%), dans un contexte d'inflation maîtrisée après une année 2003 maussade (1,9% selon des estimations qui pourraient être revues à la hausse).Tous les secteurs d'activité ont enregistré des croissances positives au cours des 5 premiers mois de l'année, y compris le secteur manufacturier à la faveur de la demande interne et, pour les matières minérales, en raison de la reprise mondiale. Par ailleurs, la politique budgétaire rigoureuse menée par les autorités, reconduites lors du scrutin d'avril, leur donne une marge de manoeuvre confortable pour soutenir l'activité.

Les comptes extérieurs demeurent équilibrés et le besoin de financement extérieur est modéré. L'endettement extérieur est donc faible. En revanche, le niveau des IDE demeure insuffisant, et la dette à court terme représente un poids significatif (bien que décroissant) rapporté aux réserves en devises du pays.

Le comportement de paiement des entreprises est excellent, et n'a pas été affecté par le ralentissement de 2003.

INDE : note A4 placée sous surveillance positive en raison d'une forte croissance et d'une amélioration du comportement de paiements des entreprises. Le succès surprise du parti du Congrès aux élections législatives de mai 2004 a secoué les marchés financiers. Il ne devrait toutefois n'avoir qu'un impact limité sur la croissance qui est très dynamique. L'activité est soutenue par la vigueur de la demande intérieure d'une classe moyenne émergente plutôt urbaine et employée dans des services en pleine expansion. Certes, elle est également dépendante du secteur agricole (qui fait vivre 65 % de la population indienne), qui reste vulnérable aux aléas climatiques. Mais cette vulnérabilité semble progressivement moins importante, grâce au développement rapide des services. Les exportations continuent à augmenter vivement et les transferts privés restent très élevés, ce qui a permis une remarquable hausse des réserves de change et une amélioration sensible des ratios d'endettement externe. La situation financière de l'Etat reste toute fois préoccupante.

L'absence d'ajustement budgétaire a conduit à l'accumulation d'une dette publique trop élevée. Sur le plan politique, les relations avec le Pakistan s'améliorent progressivement.

Dans un contexte économique porteur, l'indice Coface des incidents de paiement en Inde- qui a été longtemps supérieur à la moyenne mondiale en raison de la fréquence des retards de règlement des entreprises - a sensiblement chuté depuis un an. En dépit de cette amélioration, les entreprises indiennes se caractérisent par une insuffisance persistante de leur transparence financière

POLOGNE : note A4 placée sous surveillance positive en raison d'une croissance dynamique et d'une amélioration du comportement de paiement des entreprises.

Les incertitudes de la situation politique (la position du nouveau Premier ministre Marek Belka demeure fragile) contrastent avec une reprise vigoureuse de l'activité. Après avoir atteint 3,8% en 2003 sous l'effet de la poussée des exportations liée à la dépréciation du zloty, la croissance du PIB pourrait être portée à plus de 5% en 2004 du fait du renforcement de la demande intérieure et de la demande en provenance de l'étranger.

Le pays reste toutefois handicapé par le déséquilibre prononcé de ses finances publiques. Si le déficit courant demeure relativement faible, le besoin de financement extérieur augmente à nouveau sous l'effet de la hausse de l'amortissement de la dette. Cependant, le niveau modéré de la dette à court terme et celui, confortable, des réserves de change atténuent la vulnérabilité du pays à une crise de liquidité en devises.

Dans un contexte économique en amélioration, on constate une diminution de l'indice Coface d'incidents de paiement des entreprises. Cette amélioration intervient après de nombreuses années au cours desquelles la fréquence des retards de paiement est restée élevée et fortement vulnérable à l'évolution de la conjoncture. Elle devrait se confirmer si l'effort de restructuration de l'appareil productif est poursuivi.

KENYA : note C placée sous surveillance positive. A la suite du changement de gouvernement en janvier 2003, les nouvelles autorités ont repris des contacts avec les institutions multilatérales et les lois demandées pour lutter contre la corruption ont été adoptées. Ainsi le pays a-t-il bénéficié d'un nouvel accord avec le FMI en novembre, suivi de promesses de soutien des pays donateurs et de la conclusion d'un accord en Club de Paris en janvier 2004, ce qui devrait alléger les comptes du pays et donner un signal positif aux investisseurs.

Toutefois, la croissance devrait encore rester modeste en 2004 et surtout, les tensions croissantes au sein de la coalition au pouvoir, risquent de réduire sa capacité à résorber ses déficits et à mettre en oeuvre les réformes demandées par le FMI.

MISE SOUS SURVEILLANCE NEGATIVE

PHILIPPINES : note A4 placée sous surveillance négative en raison d'une poursuite de la détérioration de la situation financière du pays.

La croissance reste soutenue par la demande privée et les exportations du secteur électronique, mais les problèmes structurels ne permettent pas une expansion plus forte.

L'état des finances publiques est inquiétant et la dette publique atteint des niveaux excessifs, une part croissante des recettes fiscales étant consacrée au service de la dette. Or, contrairement à d'autres pays asiatiques, l'insuffisance de l'épargne locale et des investissements directs étrangers (dissuadés par l'environnement défavorable des affaires) rend le pays en partie dépendant des capitaux extérieurs pour financer ses besoins.

Cela se réalise jusqu'ici sans difficulté majeure, mais maintient la dette extérieure à un niveau élevé en proportion du PIB. Le risque de crise de marché est cependant réduit à brève échéance, en raison de la faible part des financements à court terme. Par ailleurs, la situation du système bancaire reste médiocre, les réformes et la surveillance du secteur étant insuffisantes.

Sur le plan politique, en dépit de la réélection de la Présidente Arroyo en mai 2004, la situation demeure problématique, en raison de la difficulté des autorités à réduire l'importance des inégalités, de la pauvreté et de la corruption, ainsi qu'à contenir la rébellion islamiste dans le Sud de l'archipel.

Dans ce contexte, le niveau des incidents de paiement demeure contenu. Les grands groupes locaux ou les filiales de sociétés étrangères sont moins exposés aux incidents de paiement que les autres entreprises Toutefois, l'environnement des affaires est moins porteur que dans la plupart des autres économies de la région.

Contact presse : Bernard Blazin

Tel : 33 (0)1 49 02 19 72

bernard_blazin@coface.com

Tous nos communiqués, publications et informations financières sur Coface sont disponibles sur Internet : http://www.coface.fr

Créée en 1946, Coface est filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, dont les fonds propres s'élèvent à 12,2 milliards d'euros. Coface facilite les échanges entre les entreprises partout dans le monde. Pour cela, elle offre à toutes les entreprises des solutions pour gérer, financer et protéger leur poste client, en leur permettant d'externaliser tout ou partie de la gestion et des risques liés à leurs relations commerciales. Elle met à la disposition de ses 85.000 clients plus de 4.000 collaborateurs, organisés, dans chaque pays, autour de forces commerciales intégrées et de quatre lignes de produits : l'assurance-crédit, l'information et la notation d'entreprise, la gestion de créances, l'affacturage et la titrisation de créances. Coface développe trois autres métiers : l'assurance caution, la formation aux techniques du poste clients et, en France, la gestion des garanties publiques à l'exportation pour le compte de l'Etat. Coface est présente directement dans 57 pays, et dans 91 pays grâce aux partenaires du réseau mondial CreditAlliance, structuré autour d'une gestion partagée des risques de crédit (Système Risque Commun). Coface est notée AA par Fitch Ratings et Aa3 par Moody's.

Méthodologie de la notation pays @rating

Les notations @rating Coface sur 144 pays sont accessibles et mises à jour régulièrement sur le site cofacerating.fr, rubrique rating pays. Leur consultation est en libre accès..

La note pays @rating attribuée par Coface mesure le niveau moyen de risque d'impayé à court terme présenté par les entreprises d'un pays. Elle indique dans quelle mesure un engagement financier d'une entreprise du pays concerné est influencé par les perspectives économiques, financières et politiques du pays. Cependant, les opérateurs du commerce international savent qu'il peut y avoir de bonnes entreprises dans de mauvais pays, et de mauvaises entreprises dans de bons pays ; et que le risque global est fonction tout à la fois des spécificités de l'entreprise, et de celles du pays dans lequel elle opère. La notation pays @rating complète donc tout naturellement la notation entreprise @rating, en permettant de mieux apprécier globalement le risque d'une opération.

Coface suit en permanence 144 pays au travers d'une série d'indicateurs permettant d'apprécier les facteurs politiques, le risque de pénurie de devises, la capacité de l'Etat à faire face à ses engagements vis-à-vis de l'étranger, le risque de dévaluation suite à des retraits brutaux de capitaux, le risque de crise systémique du secteur bancaire, le risque de conjoncture et le comportement de paiement des opérations payables à court terme.

Une note synthétique est attribuée à chacun des 144 pays suivis sur la base de 7 familles de risques. De façon similaire aux agences de notation, les notes pays sont classées en 7 niveaux dans deux catégories de risques :

- Pour les risques dont les notes s'échelonnent de A1 à A4 (A1 étant la meilleure note), la probabilité de défaut de paiement à court terme reste de très faible à acceptable.

- Pour les risques notés B,C et D, l'environnement économique et politique du pays très incertain pourrait détériorer un comportement de paiement déjà souvent mauvais.

Comment sont attribuées les notes pays ?

Ces notes s'appuient sur la double expertise développée par Coface :

- expertise macroéconomique en matière d'appréciation des risques pays au travers d'une batterie d'indicateurs macroéconomiques,

- expertise microéconomique à travers le suivi sur ses bases de données de 44 millions d'entreprises dans le monde entier, et 50 ans d'expérience sur les défauts de paiement sur les flux qu'elle garantit.

Des indicateurs regroupés en sept familles

Coface suit en permanence sur ces 144 pays une batterie d'indicateurs, dont chacun fait l'objet d'une note individuelle. Les indicateurs sont regroupés en 7 familles. Les trois premières familles permettent d'apprécier :

1) les facteurs politiques et institutionnels susceptibles d'interrompre les paiements ou l'exécution des contrats en cours,

2) le risque de pénurie de devises résultant d'une crise de balance des paiements pouvant déboucher sur une situation de non-transfert et/ou de rééchelonnement de la dette extérieure contractée par des débiteurs publics ou privés,

3) la capacité de l'Etat à faire face à ses engagements vis-à-vis de l'étranger.
Trois autres sous-ensembles d'indicateurs macro-économiques ont pour but d'estimer la probabilité de nouvelles manifestations du risque-pays à la lumière de l'expérience acquise à la suite des récentes crises de marché. Il s'agit :

4) du risque de dévaluation brutale suite à des retraits brutaux de capitaux,

5) du risque de crise systémique du secteur bancaire apprécié en combinant une analyse du risque d'éclatement des bulles financières et l'évaluation de la solidité du secteur bancaire.

6) du risque de conjoncture reflétant le risque de ralentissement de la croissance à court terme en dehors de toute crise financière extérieure qui résulterait de l'un des risques analysés précédemment.

Enfin, le dernier sous-ensemble mesure l'expérience enregistrée sur les garanties délivrées par Coface et ses partenaires assureurs crédit et permet d'apprécier :

7) le comportement de paiement sur les opérations payables à court terme

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