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COFACE

secteur : Banque d'affaires
lundi 3 janvier 2005 à 8h00

Coface : notes pays @rating






COMMUNIQUE DE PRESSE
3 janvier 2005

Coface : notes pays @rating

Coface annonce que son indice mondial[1] des risques pays a stagné au cours des trois derniers mois, mais note une évolution contrastée de l'environnement économique entre les entreprises des pays industrialisés et celle des pays émergents.

Dans les pays industrialisés, l'écart se creuse entre les entreprises de la zone euro, qui souffrent d'une devise forte et d'une demande intérieure morose, et celles d'Amérique du nord dont l'environnement économique reste porteur. Ainsi, le niveau des risques augmente en Europe occidentale (+8%), notamment en l'Allemagne (dont la note A2 n'est plus assortie d'une surveillance positive).

Dans les pays émergents, en revanche, la situation des entreprises s'améliore encore (son indice diminuant de -2,7%).

En Europe centrale, l'amélioration de l'indice des risques pays (-3%) s'explique par l'évolution des notes de cinq pays:

- les trois pays baltes (la note de l'Estonie passe de A3 en A2, celles de la Lettonie et de la Lituanie de A4 en A3),

- la Serbie Monténégro (reclassé de D en C),

- la Bulgarie, (dont la note Best placée sous surveillance positive).

L'indice de risque de l'Afrique du Nord, Proche et Moyen Orient s'améliore de 2,7%, reflétant la mise sous surveillance positive des notes (B) de l'Algérie et de la Turquie.

En Asie, l'amélioration de l'indice risques pays (-2,6%) traduit principalement l'amélioration des perspectives pour les des entreprises situées en Inde (reclassée en A3).

En Amérique latine, l'indice risques pays diminue de 2,6% en raison de l'atténuation des risques d'impayés :

- au Brésil (dont la note, B, est placée sous surveillance positive),

- au Venezuela (dont la note est reclassée de D en C).

En Afrique, l'amélioration de l'indice risques pays (-3,4%) provient, malgré la mise sous surveillance négative de la note du Cameroun (B), de l'évolution des notes de :

- l'Afrique du Sud (dont la note passe de A4 en A3 sous surveillance positive),

- Madagascar (dont la note passe de D en C).

La note pays @rating estime la capacité moyenne des entreprises d'un pays à honorer leurs paiements à bonne date. Elle est issue du croisement de critères relatifs à l'environnement économique, financier et politique des entreprises avec des éléments liés à leurs comportements de paiement à court terme (voir annexe " méthodologie de la notation pays @rating ")

Modification de classement et de mise sous surveillance des pays

 
PAYS 
Classement antérieur 
Décisions  
 
Evolution positive  Estonie  A3  Reclassement   A2 
  Lettonie  A4  Reclassement   A3 
  Lituanie  A4  Reclassement   A3 
  Bulgarie  Surveillance positive  B (+) 
  Serbie Monténégro  Reclassement 
  Turquie  Surveillance positive  B (+) 
  Brésil  Surveillance positive  B (+) 
  Venezuela  D (+)  Reclassement 
  Inde  A4 (+)  Reclassement  A3 
  Algérie  Surveillance positive  B (+) 
  Afrique du Sud  A4 (+)  Reclassement  A3 
  Madagascar  Reclassement 
Evolution négative  Allemagne  A2 (+)  Levée surveillance positive  A2 
  Cameroun  Surveillance négative  B (-) 


Evolutions négatives

ALLEMAGNE

Note A2 avec levée de la surveillance positive

La reprise, déjà modérée, a perdu de son dynamisme dès le 3ème trimestre 2004. La vive progression des exportations industrielles, n'a en effet pu se maintenir en raison de la modération de la demande extérieure. En 2005, la croissance se poursuivra sur un rythme modéré. Les exportations devraient progresser moins rapidement en raison d'une stabilisation de la demande mondiale et de l'impact négatif de l'euro, tout en demeurant le moteur essentiel de l'activité. La fréquence des incidents de paiement a toutefois ralenti illustrant l'amélioration de la situation financière des entreprises dont les marges se sont rétablies à la faveur de gains de productivité. Cela étant, l'amélioration concerne essentiellement les entreprises exportatrices ou disposant de bases de production à l'étranger et la situation restera fragile dans un environnement peu porteur en 2005.

CAMEROUN

Note B placée sous surveillance négative

La détérioration de la situation des finances publiques qui a conduit à la suspension du programme FMI devant initialement permettre au pays d'atteindre le pont d'achèvement au titre de l'initiative PPTE s'est reflétée dans le comportement de paiement des entreprises du pays, un regain d'incidents de paiement ayant été enregistré dernièrement.

Evolutions positives

ESTONIE

Reclassement de A3 en A2.

La croissance s'est accélérée en 2004 (+5,9%), tirée par la demande intérieure et soutenue par les exportations des secteurs de technologie. L'activité devrait rester dynamique en 2005, grâce à la bonne tenue du marché des télécommunications et à la conjoncture dans les pays scandinaves, principaux partenaires commerciaux du pays.

Cependant, en dépit de la forte progression des ventes à l'étranger, le déséquilibre des comptes extérieurs reste important. Ceci reflète à la fois la vigueur de la demande intérieure et le fait que l'industrie de sous-traitance importe l'essentiel des intrants nécessaires à sa production. Dans ce contexte, et malgré un flux d'investissements directs étrangers non négligeable, le stock de la dette extérieure devrait demeurer élevé, mais son service reste modéré grâce à des conditions d'emprunt favorables.

Au plan politique, les rivalités au sein de la coalition au pouvoir ne devraient avoir que peu d'incidence sur la conduite de la politique économique, qui devrait rester guidée par le souci de poursuivre l'harmonisation de l'économie avec celle de l'Union européenne. Une étape supplémentaire a été franchie en juin 2004 avec l'intégration du pays au mécanisme de change européen (le régime de caisse d'émission étant maintenu) en vue de l'adoption de la monnaie unique.

LETTONIE

Reclassement de A4 en A3.

L'activité économique est restée très soutenue en 2004 (+7,5%), tirée par une demande intérieure toujours robuste. La croissance devrait quelque peu ralentir en 2005 sous l'effet d'une moindre progression des dépenses de consommation et du crédit. Toutefois, les investissements liés à l'entrée dans l'Union européenne devraient se poursuivre, renforçant le potentiel de croissance à long terme du pays.

Le principal facteur de risque demeure l'ampleur du déficit courant, alimenté par la poussée des importations. Cependant, la couverture de ce déficit, qui restera important en 2005, devrait continuer à être assurée par un flux modéré d'investissements directs, des crédits multilatéraux et des emprunts bancaires, ces derniers correspondant pour une large part à d'importants dépôts à court terme de non résidents. Le poids de ce type d'endettement implique une certaine vulnérabilité qui doit cependant être relativisée. Ces dépôts sont en effet, pour une grande partie, investis à l'étranger sous forme d'actifs liquides et de qualité et se montrent peu sensibles aux crises régionales.

Enfin, au plan politique, la fragilité chronique des coalitions gouvernementales ne remet pas en cause les grandes lignes de la politique économique.

LITUANIE

Reclassement de A4 en A3.

La demande intérieure est toujours le principal moteur de la croissance (+6,7% en 2004). Cette dernière devrait rester soutenue en 2005, la consommation privée bénéficiant de la hausse des salaires réels et de l'amélioration de la situation de l'emploi, l'investissement tirant avantage du faible niveau des taux d'intérêt. Seule pèse sur cette prévision la contrainte d'une éventuelle rupture des approvisionnements en pétrole en provenance de la société russe Yukos.

Les autorités souhaitent rejoindre rapidement l'Union monétaire, le pays ayant intégré en juin 2004 le mécanisme de change européen. Le gouvernement devrait donc continuer sa politique budgétaire prudente, et la Banque centrale à défendre la stabilité des prix dans le cadre du régime de caisse d'émission.

Cela étant, la vigueur de la demande intérieure se traduit par une forte poussée des importations et un creusement du déficit courant. Les investissements directs étrangers couvrent une part relativement faible du besoin de financement extérieur mais le pays accède, dans des conditions favorables, au marché des capitaux. En outre, si le stock de la dette extérieure augmente sensiblement, il se stabilise au regard du PIB du fait de la vigueur de la croissance.

Au plan politique, la succession de coalitions gouvernementales fragiles ralentit sensiblement le travail législatif mais les grandes lignes de la politique économique reste inchangée.

BULGARIE

Note B placée sous surveillance positive.

La bonne tenue de la croissance (+5,3% prévus en 2004), le maintien de la discipline budgétaire et une gestion active de la dette publique extérieure ont nettement amélioré la solvabilité de l'Etat. En 2004, les investisseurs ont bien accueilli l'achèvement des négociations d'adhésion à l'Union européenne, prévue en 2007. Ils ont également bien accueilli la conclusion d'un nouvel accord de confirmation avec le FMI, comme en témoigne la progression des investissements directs étrangers. Les principaux facteurs de risque restent, d'une part, l'ampleur du déficit courant, liée à la poussée de la demande intérieure, et, d'autre part, la faible avancée des réformes portant notamment sur l'amélioration de l'environnement des affaires.

En dépit de carences institutionnelles et de l'impopularité du gouvernement de coalition, le risque politique reste maîtrisable. La politique économique actuelle devrait être poursuivie après les élections législatives de juillet 2005, et ce quel que soit le vainqueur du scrutin. Dans un contexte conjoncturel porteur, certains secteurs tels que le textile, la téléphonie mobile ou la grande distribution affichent de bonnes performances. Le comportement de paiement des entreprises continue à se caractériser par des retards importants, mais les taux de recouvrement sont élevés.

SERBIE - MONTENEGRO

Reclassement de D en C

La croissance a redémarré en 2004 (+6% au moins), grâce à la reprise de la production agricole, à l'augmentation de la consommation des ménages et à la hausse de la production industrielle. L'activité devrait demeurer soutenue en 2005 (+5%) si la demande étrangère, notamment en provenance d'Italie et d'Allemagne, ne faiblit pas significativement.

La stabilité macroéconomique reste certes fragile. La désinflation a marqué le pas, grâce à la croissance rapide des salaires et à la hausse du prix du pétrole. Le déséquilibre des comptes extérieurs a pris de l'ampleur. Cependant, la dette extérieure, même si son poids reste significatif, se réduit grâce à l'accord de restructuration de dettes conclu avec les créanciers du Club de Londres et à une gestion prudente des finances publiques. Par ailleurs, s'il reste nécessaire d'accélérer le rythme des réformes, ces dernières ont repris ces derniers mois avec, notamment, le vote de nouvelles lois sur l'énergie, la TVA et les faillites.

Sur le plan politique, la victoire à la présidentielle serbe de juin 2004 d'un chaud partisan de l'intégration dans l'Union européenne et l'OTAN a été saluée par les chancelleries occidentales. Mais la coopération avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie ne s'est pas améliorée et la coalition minoritaire en Serbie demeure faible et divisée. En outre, les défis concernant l'intégrité territoriale du pays subsistent. Cependant, l'influence de l'instabilité politique sur le comportement des investisseurs étrangers ne doit pas être surestimée, ceux-ci se sentant surtout concernés par le degré d'avancement des privatisations, les restructurations et l'amélioration de l'environnement des affaires.

TURQUIE

Note B placée sous surveillance positive

La croissance très élevée est portée par un rebond spectaculaire de l'investissement. La conjoncture profite du regain de confiance des opérateurs de marché et du soutien renouvelé des institutions multilatérales. La situation des finances publiques s'améliore progressivement grâce au maintien de la rigueur budgétaire. Le comportement de paiement des entreprises reste bien orienté, l'indice Coface des incidents de paiements étant désormais inférieur à la moyenne mondiale.

La vulnérabilité financière du pays reste toutefois élevée. L'ampleur du besoin de financement en devise, dans le contexte d'un compte courant fragilisé par le boom de la demande, oblige le pays à s'endetter massivement. Cette dépendance rend la situation financière vulnérable à une confiance par essence volatile. La hausse du déficit courant fait également peser un risque de change important. L'augmentation de l'endettement à court terme des entreprises maintient le risque de crise de liquidité à un niveau élevé.

Sur le plan politique, la possibilité d'entamer les négociations d'adhésion à l'Union européenne conditionne largement la poursuite des réformes politiques et économiques et le maintien de la confiance.

BRESIL

Note B placée sous surveillance positive

En dépit de la hausse des taux SELIC à 17,25%, le taux de croissance du PIB du 3ème trimestre (6,1%) est le plus élevé depuis 8 ans. La progression de l'activité est soutenue par la forte augmentation des exportations mais aussi par la demande intérieure. Tous les secteurs sont concernés, l'agroalimentaire, le papier et la sidérurgie profitant particulièrement de la forte demande mondiale. Le comportement de paiement des entreprises s'améliore donc sensiblement. La croissance, qui devrait être supérieure à 5% en 2004 et voisine de 3,5% en 2005, s'accompagne certes de tensions inflationnistes, mais ne génère pas de déficit courant. Néanmoins, ces bonnes performances ont été obtenues dans un contexte de conditions financières favorables pour les pays émergents. Un inversement brutal de tendance avec notamment une hausse brutale des taux d'intérêt sur les marchés financiers fragiliserait le pays qui demeure toujours tributaire de l'humeur des marchés financiers. La croissance reste par ailleurs entravée par des goulots d'étranglement (faiblesse des crédits aux entreprises, carence des infrastructures) qui pourraient relancer l'inflation structurelle.

VENEZUELA

Reclassement de D (avec implication positive) en C

Ce reclassement est possible grâce à la reprise de la croissance et de l'amélioration de la situation financière extérieure ainsi que de meilleures perspectives de stabilité politique et sociale.

Après deux années de récession et de très grande agitation politique, le redémarrage de la croissance provient essentiellement des prix élevés du pétrole, au redémarrage de la production et d'un apaisement des tensions. La victoire du Président Chavez au référendum du 15 août 2004 a confirmé sa légitimité et améliore les perspectives de stabilité politique et sociale. Par ailleurs, bien qu'il pénalise certaines entreprises privées, le contrôle des changes mis en place en février 2003, a permis d'endiguer les fuites de capitaux et de reconstituer les réserves en devises. Enfin, les richesses pétrolières et le niveau relativement modéré de l'endettement extérieur constituent toujours des éléments favorables qui confortent la situation financière du pays.

Mais certains problèmes demeurent. La lourdeur des réglementations et le contrôle des changes pèsent sur l'environnement des affaires, ce qui ne favorise guère le secteur privé non pétrolier et est susceptible d'entraîner des retards de paiement.

INDE

Reclassement de A4 (surveillance positive) en A3.

Le dynamisme de l'activité est soutenu par l'émergence de secteurs en pleine expansion tels que les hautes technologies, la pharmacie ou l'automobile. Cette évolution a stimulé la demande d'une classe moyenne plutôt urbaine employée dans ces secteurs. L'économie est donc relativement moins dépendante du secteur agricole, vulnérable aux aléas climatiques. Grâce à cette conjoncture porteuse, le comportement de paiement des entreprises indiennes s'est amélioré, comme en témoigne la réduction sensible de l'indice Coface des incidents de paiements. Les entreprises restent toutefois marquées par une transparence financière insuffisante et des possibilités de recours juridique en cas d'impayés encore limitées.

Les exportations continuent à augmenter vivement et les transferts privés restent élevés, ce qui a permis une hausse des réserves de change et une amélioration des ratios d'endettement externe. En revanche, l'endettement public reste trop élevé. Les réformes structurelles (fiscalités, privatisations) restent en effet insuffisantes pour réduire les déséquilibres publics. Le financement du déficit par les banques entraîne un effet d'éviction sur les crédits au secteur privé.

Au plan politique, la coalition au pouvoir, bien qu'hétérogène, devrait se maintenir grâce aux compromis permettant un relatif immobilisme. Les relations avec le Pakistan se sont apaisées, mais la traduction concrète des actuels pourparlers devrait être limitée sur des questions sensibles comme le Cachemire.

ALGERIE

Note B placée sous surveillance positive

L'environnement économique et financier bénéficie d'une conjoncture pétrolière extrêmement favorable qui permet d'utiliser pleinement les capacités de production, tandis que les prix du baril demeurent élevés. L'accroissement des recettes pétrolières donne aux autorités les moyens de poursuivre une politique budgétaire de soutien à l'activité du secteur non pétrolier. Dans ce contexte, l'économie enregistre des taux de croissance soutenus. Les revenus en devises atteignent un montant inégalé renforçant la situation financière extérieure et contribuant à l'accumulation des réserves. En outre la dette extérieure poursuit sa décrue. Cette bonne orientation de l'économie devrait se poursuivre en 2005.Cet environnement est favorable aux entreprises dont le comportement de paiement s'améliore. Le secteur privé reste cependant insuffisamment développé, contraint par les rigidités administratives et les carences du secteur bancaire ainsi que par la concurrence d'un secteur industriel public non rentable.

AFRIQUE DU SUD

Reclassement de A4 (avec implication positive) en A3

Dans un contexte d'inflation maîtrisée, les perspectives de croissance pour 2004 ont été revues à la hausse après les résultats des trois premiers trimestres de l'année (3,8, 4,5 et 5,6% portant le taux attendu pour l'année à 3,7%), et les prévisions pour 2005 tablent sur un taux de 4,5%. Tous les secteurs d'activité ont enregistré des croissances positives, y compris le secteur manufacturier, pénalisé par le niveau du rand pour ses exportations. La reprise mondiale, mais surtout la demande interne tirent la croissance. Le niveau des taux d'intérêt favorise les investissements privés, et la politique budgétaire rigoureuse menée par les autorités, reconduites au pouvoir lors du scrutin d'avril, leur donne une marge de manoeuvre confortable pour engager des programmes d'investissements publics.

Par ailleurs, en dépit du creusement du déficit courant, le besoin de financement extérieur du pays demeure modéré, et son endettement faible (21% du PIB). De plus, la balance des capitaux reste excédentaire. Le niveau de dette à court terme (incluant la dette interentreprises) est encore élevé et le flux d'IDE insuffisant, mais le doublement des réserves en devises devrait permettre de mieux faire face à une éventuelle crise de confiance des marchés financiers.. Le comportement de paiement des entreprises demeure excellent.

MADAGASCAR

Reclassement en C

La stabilisation de la situation économique après la crise de 2002 se poursuit. Le retour de la confiance des investisseurs a facilité le redémarrage de la zone franche industrielle, ce qui bénéficie aux secteurs des services. Par ailleurs, le tourisme a repris bien qu'il demeure inférieur au potentiel du pays.

Le retour de la stabilité politique, la mise en oeuvre de réformes structurelles et le soutien de la communauté internationale ont permis au pays d'atteindre le 'point d'achèvement' au titre de l'initiative PPTE en octobre 2004. Ces résultats encourageants ne doivent pas masquer la vulnérabilité structurelle de l'économie aux aléas climatiques et la situation des comptes et publics et extérieurs devrait rester fragile. Cela étant, le pays bénéficie du soutien de la communauté financière internationale.

Contact presse : Bernard Blazin

( 33 (0)1 49 02 19 72

bernard_blazin@coface.com

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Créée en 1946, Coface est filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, dont les fonds propres s'élèvent à 12,2 milliards d'euros. Coface facilite les échanges entre les entreprises partout dans le monde. Pour cela, elle offre à toutes les entreprises des solutions pour gérer, financer et protéger leur poste client, en leur permettant d'externaliser tout ou partie de la gestion et des risques liés à leurs relations commerciales. Elle met à la disposition de ses 85.000 clients plus de 4.000 collaborateurs, organisés, dans chaque pays, autour de forces commerciales intégrées et de quatre lignes de produits : l'assurance-crédit, l'information et la notation d'entreprise, la gestion de créances, l'affacturage et la titrisation de créances. Coface développe trois autres métiers : l'assurance caution, la formation aux techniques du poste clients et, en France, la gestion des garanties publiques à l'exportation pour le compte de l'Etat. Coface est présente directement dans 57 pays, et dans 91 pays grâce aux partenaires du réseau mondial CreditAlliance, structuré autour d'une gestion partagée des risques de crédit (Système Risque Commun). Coface est notée AA par Fitch Ratings et Aa3 par Moody's.

[1] L'indice mondial des risques pays est une moyenne des notes @rating pays pondérée par le poids de chaque pays dans la production mondiale. La base de l'indice est le niveau moyen des risques mondiaux en 2000.

Les annexes relatives au communiqué sont disponibles sur http://www.companynewsgroup.com

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